Beauté rangée le long du corps
Claire chevelure où germent les rosettes
Et la rondité de tes oreilles rivées d’or
Traversé par les rayons de ta verdure
Tout près de tes joues de pommes fraîches
Et ces beaux cils sous lombre de tes soleils
Au flanc de tes paupières rallumant létincelle de tes yeux
Telle une rivière coulante jusquà tes yeux
Dans le lac de tes lèvres jumelles qui font la rime
Et entre ses belles dents alignées, rythmées comme un alexandrin
Où voyage la brèche des pures étoiles
Pouvant souler le sourire
Et le chant des oiseaux à laurore
Sur ton coup, des ponts de liane
Plus fine que ta démarche à la balançoire
Qui laisse une empreinte blanche sous tes pas,
Tes doigts avec des ongles vitreux comme les feuillages
Tombant de l’arbre en suivant les lignes de nos mains
Doucement charme-moi, le poète unique
Qui lit jour et nuit la finesse de ta corpulence
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